C'est bizarre, c'est le genre de jour où tu te dis que t'as eu beaucoup de merdes dans l'année qui s'est écoulée, et puis pour lui rendre justice tu trouves quand même que les bons moments n'auraient pas pu être mieux.

Une espèce de sombre mélancolie qui te bouffe au fond du ventre, toujours ces souvenirs comme gravés dans le marbre de ma mémoire.

Au final c'est assez pesant de réaliser que certains trucs ne s'en iront peut être jamais de ma mémoire, c'est peut être aussi pour ça que j'essaie de me la flinguer mais bon, je me rends compte que depuis le Collège je porte en moi les marques du mépris de certains.

Mais qui sait, il s'agit peut être aussi d'un système de préservation qui me souffle d'être prudent et d'arrêter de croire que les gens peuvent être fondamentalement bons, gentils, ou soucieux de ne pas blesser leurs pairs. Et pourtant, même si je me méfie de plus en plus, je n'arrive pas à m'ôter cette pensée utopiste de la tête, même malgré ceux que j'ai pu croiser, je n'arrive toujours pas à savoir si c'était juste des connards pour lesquels ma souffrance ne représentait rien, ou s'ils n'étaient pas eux même infoutus de voir dégâts et conneries qu'ils m'ont fait.

Bref, Tic-tac, le temps passe, et presque rien ne s'efface, c'est chaud d'avancer en trainant avec soi de pareils poids.

Heureusement j'ai quand même droit à un peu de bonheur dans ce monde de merde et tant mieux parce que ça va deux secondes de s'en prendre plein la gueule ^^.

Aux improbables qui auront lu ces lignes, je vous souhaite une bonne fin d'année.